La comptabilité est une sphère essentielle pour la viabilité d’une entreprise. Elle traite notamment des questions relatives à la finance de cette dernière. De nos jours, elle s’imprègne de l’environnement naturel pour assurer une bonne gestion. Cette règle a fait suite à un changement profond d’outils, de pratiques et de processus. Ainsi, on parle de la comptabilité environnementale. Partez à la découverte de ce concept innovant.
Comment définir la comptabilité environnementale ?
La comptabilité environnementale est une notion innovante du domaine de la comptabilité. En effet, elle désigne l’ensemble de techniques pouvant permettre d’améliorer les informations comptables des cibles ou parties prenantes d’une société. Cette dernière regroupe aussi les différentes pratiques favorisant la bonne gestion environnementale de l’entreprise. Dans ce cadre, toutes les actions lancées sont centrées sur l’environnement naturel ou dans la logique du développement durable.
Quelle est l’utilité de la comptabilité environnementale ?
De façon générale, la comptabilité environnementale permet de connaître le niveau ainsi que les variations du patrimoine naturel. Elle met également en exergue les interactions entre l’environnement et l’économie. De plus, elle accorde une importance aux dépenses obtenues en optant pour la prévention, la protection et la réparation de l’écosystème environnemental. Globalement, la comptabilité environnementale permet de prendre en charge les préoccupations environnementales dans la détermination des assemblages macroéconomiques.
Les différentes approches de la comptabilité environnementale
La comptabilité nationale classique s’est relevée insuffisante surtout en ce qui concerne l’environnement. C’est ainsi que la comptabilité environnementale a vu le jour. Elle présente diverses approches.
Comptabilité monétaire de l’environnement
En 1971, il y a eu la création d’un département ministériel traitant des questions environnementales en France. Suite à ça, le contrôle des moyens financiers de gestion et de protection du secteur environnemental est devenu une nécessité. Ainsi, dans années 70 en 1977, le ministère de l’Environnement en collaboration avec l’INSEE a entrepris l’étude des industries qui sont attachées à l’environnement. Cette dernière s’est consacrée aux dépenses de protection de l’environnement par les ménages, les collectivités locales et les entreprises.
Ces travaux ont permis en 1981 d’avoir des « données économiques de l’environnement ». L’INSEE a fait part des résultats de ces travaux en 1984. Dès les années 90, l’office des communautés européennes (Eurostat) a mis en place le système européen pour le rassemblement des informations économiques sur l’environnement (SERIEE). Pour y parvenir, les travaux ont été réalisés par l’institut français de l’environnement (IFEN) qui a été instauré en 1991. Quelques années plus tard, le gouvernement français a créé la commission des comptes et de l’économie de l’environnement (CCEE).
Comptabilité physique de l’environnement
Les difficultés liées à la comptabilisation en termes monétaires de l’environnement ont entraîné le développement de différentes formes de comptabilité physique de l’environnement. Dans un premier temps, il est question de comptabiliser tous les systèmes naturels qui se trouvent sur un territoire donné. Dans un second temps, l’approche se penche sur les flux de matières du système économique de l’environnement. Il est conseillé d’enregistrer les flux de sorte à agencer les données de la comptabilité nationale avec les données physiques comptabilisées. La comptabilité physique de l’environnement sera, ainsi, assurée en toute aisance.
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